On the 50th anniversary of Cardinal Joseph Cardijn’s death 2017
Message to the Young Christian Worker Movement from the Denis Hurley Centre
Dear Sisters and Brothers of the Young Christian Worker Movement and all family and friends of Cardinal Joseph Cardijn,
On behalf of the Denis Hurley Centre at Emmanuel Cathedral in Durban, South Africa, we send you greetings and best wishes for the celebrations of 1 May 2017.
In the Archdiocese of Durban we were made powerfully aware of Joseph Cardijn and his beloved Young Christian Workers by the late Archbishop Denis Hurley OMI.
Denis Hurley became a great admirer of Joseph Cardijn from as early as the 1930s when he studied for the priesthood at the Angelicum (now St Thomas’ University) and the Gregorian University in Rome. Cardijn’s ministry among young workers and his famous "See, Judge, Act” methodology were much discussed among seminarians in Rome at that time. They heard many stories about Cardijn and his methodology from their Belgian and French colleagues.
For the rest of Hurley’s life, especially his 45 years as leader of the Durban Archdiocese, Hurley spoke frequently about his high regard for Cardijn whom he regarded as "a religious educational genius” and of the YCW method which he saw as the most effective way of undertaking action for justice.
The combination of these discussions among seminarians and their awareness of Pius X1’s great social encyclicals made Hurley highly conscious that the conflict between labour and capital was one of the major social issues the Church was facing. While Pius X1’s encyclicals focussed on addressing the conscience of those in power, the YCW movement and your "See, Judge, Act” methodology "burst as a huge revolution on the Church” according to Hurley, helping young workers to emancipate themselves.
When the young newly-ordained Fr Denis Hurley returned to South Africa in July 1940 his first assignment was as junior curate at Emmanuel Cathedral. He took a great interest in the establishment of trade unions for black workers and was keen to establish YCW groups at the Cathedral and even confessed that at that time he would have liked to become a full-time chaplain to the YCW. However before he had any opportunity to go in that direction he was first appointed superior to a new scholasticate for young Oblates, and then just a few years later, in 1947, consecrated bishop of Natal, the youngest Catholic bishop in the world at that time. We are celebrating the 70th anniversary of that consecration this year.
Hurley’s promotions meant that his YCW dreams had to be achieved through others. Early on in his episcopate, he sent a newly-ordained priest to the United Kingdom for training in the YCW methodology. Fr Albert Danker OMI subsequently did excellent work as national chaplain to the YCW.
Hurley continued to be most supportive of the YCW and some years later, in 1971, was approached by their National Secretary, Rob Lambert, to meet with black trade union leaders at their request so that they could bring their problems to his attention. Hurley was delighted to meet these leaders. According to Lambert he made clear to them his "absolutely unambiguous commitment” to publicly endorse their cause and give material support to them because as he said "what you are doing is very important for South Africa.”He felt that this was a most significant non-violent way of bringing about economic change.
Hurley had many more meetings with Rob Lambert and these union leaders, which gave them the confidence and encouragement to embark on the first massive strikes in South Africa in 1973 when the number of strikers rocketed to 100,000. The result of the strikes was that better wages were achieved not only for the strikers but also for many other workers. This was just the beginning of much support being given to workers, strikes and boycotts by Archbishop Hurley and his allowing much use of church buildings for worker meetings as well as making church land available for worker projects. Surely, that early acquaintance with the work of Joseph Cardijn and the YCW played a huge role in his empathy with workers.
It is therefore with great enthusiasm that we greet you, sisters and brothers of the YCW Movement and all relations and friends of Cardinal Cardijn, and particularly our dear friend Jacques Briard, on the occasion of the 50th anniversary of the Cardinal’s death. With you we give thanks for the enormous contribution made by Joseph Cardijn, a remarkable son of the Belgian church. We hope to hear that the cause for his canonisation will soon be introduced!
Nous vous saluons cordialement à l’occasion de cet anniversaire. Les employés et les bénéficiaires du Centre Denis Hurley comprennent plusieurs personnes francophones des pays africains. Nous reconnaissons les liens amicaux avec le peuple belge.
Paddy Kearney (Chair, Denis Hurley Centre Trust) and Raymond Perrier (Director, Denis Hurley Centre)
Message au Mouvement de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne
Pour le 50e anniversaire de la mort du Cardinal Joseph Cardijn 2017
Chers Sœurs et Frères du mouvement de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, famille et amis du cardinal Joseph Cardijn.
Au nom du Centre Denis Hurley basé près de la cathédrale de Durban, en Afrique du Sud, nous vous envoyons nos salutations et nos meilleurs vœux pour les célébrations du 1er mai 2017.
Dans l'archidiocèse de Durban, nous avons été fortement conscientisés au sujet de Joseph Cardijn et de ses chers Jeunes Travailleurs Chrétiens par le regretté archevêque Denis Hurley, Oblat de Maire Immaculée.
Denis Hurley devint un grand admirateur de Joseph Cardijn, dès le début des années 1930, quand il étudiait pour devenir prêtre à Rome à l'actuelle Université St-Thomas (alors Angelicum) et à l'Université grégorienne. Le ministère de Cardijn parmi les jeunes travailleurs et sa fameuse méthode « Voir-Juger-Agir » étaient très discutés parmi les séminaristes qui étaient à Rome à cette époque. Ils entendaient de leurs collègues belges et français beaucoup de récits à propos de Cardijn et de sa méthodologie.
Pendant tout le restant de sa vie, spécialement ses 45 années à la tête de l'archidiocèse de Durban, Hurley a fréquemment parlé de tout son estime pour Cardijn, qu’il considérait comme « un génie de l'éducation religieuse » et pour la méthode JOC qu'il voyait être la manière la plus efficace pour l’action à mener en faveur de la Justice.
Le lien entre les discussions des séminaristes entre la prise de conscience de ceux-ci du message des grandes encycliques sociales du pape Pie XI amena Hurley à réaliser que le conflit entre travail et capital était une des questions sociales majeures auxquelles l'Eglise devait faire face. Alors que les encycliques de Pie XI interpellaient, dans leur conscience, les détenteurs du pouvoir, la JOC et sa méthode Voir-Juger-Agir « éclata comme une énorme révolution » selon les mots de Hurley en aidant les jeunes travailleurs à s'émanciper par eux-mêmes.
Quand Hurley revint en Afrique du Sud en juillet 1940 peu après son ordination, il fut nommé vicaire à la cathédrale de Durban. Il manifesta un très grand intérêt pour la création de syndicats pour les travailleurs noirs et manifesta son enthousiasme vis-à-vis de la création d'équipes JOC dans la paroisse, à un point tel qu'il expliqua qu'il aurait alors aimé devenir un aumônier JOC à temps plein. Cependant, avant qu'il puisse en avoir la possibilité, il fut nommé supérieur du nouveau scolasticat pour les jeunes Oblats et, quelques années après, en 1947, consacré évêque du Natal, en devenant alors le plus jeune évêque catholique du monde, événement dont le 70ee anniversaire est célébré en cette année 2017.
Les nominations de Mgr Hurley firent que ce sont d'autres qui réalisèrent ses rêves vis-à-vis de la JOC. Très vite après être devenu évêque, il envoya un jeune Oblat, Albert Danker, en, Grande-Bretagne pour s'y former à la méthode JOC. Ce prêtre fit ensuite un excellent travail comme aumônier national de la JOC.
Mgr Hurley continua aussi à soutenir la JOC. C'est ainsi qu'en 1971, Rob Lambert, le secrétaire national du mouvement, l'approcha pour qu''il puisse entendre, à leur demande, de jeunes leaders syndicalistes noirs lui expliquer leurs problèmes. Et Hurley s'était réjoui de les rencontrer. Selon Lambert, il leur exprima clairement et « sans ambiguïté aucune son engagement » pour appuyer publiquement leur cause et leur apporter un soutien matériel au niveau national parce que, disait-il, « ce que vous faites est très important pour l'Afrique du Sud ». Et il avait le sentiment que c'était une voie non-violente significative pour apporter le changement au plan économique.
Hurley eut beaucoup d'autres rencontres avec ces leaders syndicaux, ce qui donna confiance à ceux-ci et les encouragea pour se lancer en 1973 dans les premières grèves massives d'Afrique du Sud, le nombre des grévistes montant jusqu' à 100.000. Il en résulta l'obtention de meilleurs salaires non seulement pour les grévistes, mais aussi pour beaucoup d'autres travailleurs. Tels furent les débuts du soutien de Hurley aux travailleurs, aux grèves et aux boycotts, ainsi que de l'autorisation de pouvoir employer des bâtiments appartenant à l'Église pour des réunions d'ouvriers et la mise à disposition de terrains de l’Eglise pour des projets menés par des travailleurs. Il est sûr que le fait d'avoir connu très tôt le travail de Joseph Cardijn et de la JOC a joué un rôle énorme dans l'empathie envers les travailleurs.
C'est donc avec un grand enthousiasme que nous vous saluons, chers sœurs et frères de la JOC, ainsi que les parents et amis du cher cardinal Cardijn, tout particulièrement notre ami Jacques Briard, à l'occasion du 50e anniversaire de la mort du cardinal. Avec vous, nous exprimons tous les remerciements pour l'énorme contribution faite par Joseph Cardijn, un remarquable fils de l'Eglise de Belgique. Nous espérons que la cause pour sa canonisation sera vite introduite.
Nous vous saluons cordialement à l'occasion de cette commémoration. Les employés et les bénéficiaires du centre Denis Hurley comprennent plusieurs personnes francophones des pays africains. Nous reconnaissons les liens amicaux avec le peuple belge.
Paddy Kearney, président du Centre Denis Hurley, et Raymond Perrier, directeur du Centre Denis Hurley.